Il était une fois un groupe d'amis animés d'une passion commune pour la Jeep...
Depuis longtemps déjà l'ami Hervé nous avait parlé de venir découvrir ses belles montagnes, nous avions donc fini par accepter et je dois avouer qu'il avait bien préparé son coups !
Malheureusement tout le monde ne fut pas de la partie...
Jeudi 29 mai 2003,
Accompagné de mes parents, Christiane et Albert, qui ne se font pas prier pour une ballade en Jeep, nous retrouvons Zora, Philippe et Vincent à Albertville pour une petite pause café avant d'attaquer la montée sur Pralognan.
Philou, survolté à l'idée du week-end qui l'attend, ne tient déjà plus en place...
J e vous laisse deviner le sujet de nos conversations...
Le trajet d'Albertville à Pralognan, accompagné par le soleil, se déroule sans problème.
Sur la route, Laurence et Franck nous rejoignes mais sans leur Jeep qui n'est malheureusement pas encore terminée. Mais pour nous faire saliver Franck nous promet une belle surprise...
Le pauvre, il ne sais pas encore que c'est lui qui va saliver le plus !
Aline, Sylvie, Cyril et Pascal seront les grands absents puisqu'ils n'ont pu se libérer. En plus Cyril est également en train de nous préparer une Jeep dans le plus grand secret (à suivre)
Nous arrivons à Pralo en fin de mâtiné sous les hourras de Florence, Emilie, Hervé et Jerémy. Depuis le temps qu'ils attendaient notre visite, ils avaient fini par ne plus y croire !
Immédiatement nous comprenons que l'organisation n'a rien laissée au hasard. Tels les GO d'un club de vacances bien connu, Florence et Hervé nous font découvrir nos appartements avant de nous présenter les festivités qui nous attendent.
Pour mériter notre repas, il faut d'entrée engager les crabots et rejoindre par une piste un chalet d'alpages que certains désignent sous le nom de "bâtiment d'altitude" (ça fait tout de suite plus grand).
Un repas entre amis se doit d'être accompagné d'une bonne bouteille de vin, n'est ce pas Hervé ?
Durant le repas, le soleil nous abandonne pour laisser la place à un violent orage.
C'est l'occasion de nous laisser aller à de loooongues conversations enflammées sur notre passion commune.
Après le repas, les choses sérieuses commencent puisque malgré l'absence de soleil et un froid mordant, l'objectif est de rejoindre le sommet de la piste d'accès au mont Bochor.
Le parcours sera pour certains "grands enfants" l'occasion de tester les capacités d'une Jeep à franchir un névé.
Et oui Philippe, même une "belle américaine" ça ne passe pas partout !
Heureusement qu'Hervé ne part jamais sans une sangle.
L'opération de sauvetage ne prendra que cinq minutes, grâce au contrôle exercé par Bébert depuis son poste d'observation.
"Ah ces jeunots, aucun respect pour la mécanique !"
Bien que le temps soit menaçant, l'arrivée au sommet est un grand moment, mais le froid nous oblige à redescendre rapidement.
Même les plus malins, les mieux équipés, demandent grâce...
Après de telles aventures, en bons gaulois, il est normal de finir la journée par un festin animé par des histoires de Jeep bien entendu mais également par des récits de voyages.
Nous partirons alors nous coucher avec les images de cette bonne journée et avec la promesse de nos GO de journées encore plus magiques...
Vendredi 30 mai 2003,
Le petit-déjeuner, pris en commun, est l'occasion de discuter du programme du jour.
Nos super-GO proposent de rejoindre en Jeep le Mont Jovet, d'abord par la route puis par des pistes et enfin à pieds pour les 200 derniers mêtres de dénivelé.
Le soleil est de retour, tout va pour le mieux.
Une petite vérification de nos montures et l'aventure va pouvoir continuer.
Philou, les mains dans le cambouis est aidé par Hervé, pendant qu'Albert passe un coups de chiffon sur la JH et que "les filles" s'occupent de l'intendance.
Nous abandonnons rapidement le goudron pour des chemins en sous-bois.
Au final l'escapade va s'étendre sur 90 km dont la plus grande partie sera faite sur des pistes.
Une ballade 4x4 sans se perdre ce n'est pas possible, même avec une bonne préparation.
Dans ce cas on retrouve le reflexe des GI's et le capot se transforme à nouveau en table de lecture pour les cartes topo.
" Bon alors Hervé on va ou ??? parce que les filles commencent à rigoler !!!"
Pic-nique time !
Le sommet est proche et l'ascencion finale se fera à pieds, il est donc temps de se restaurer.
Vous vous demandez, s'il reste encore des choses à dire sur les Jeep ?
Demandez aux "filles", elles vous dirons que la conversation fini toujours par revenir sur ce sujet qui semble inépuisable (les pauvres !)
Des heures de pistes en Jeep, au milieu de montagnes magnifiques et sous un soleil radieux...
si ce n'est pas le paradis ça y ressemble beaucoup.
Encore quelques passages enneigés et il faudra laisser nos montures. Elles seront confiées à Christiane qui abandonne face aux 200 mètres de dénivelé qu'ils faudra faire à pieds.
Pour Emilie, Vincent et Jérémy la montée n'a posé aucun problème, de vrais chamois.
Albert en vieux briscard, a préféré monter "à son rythme", et ce n'est pas lui qui en a bavé le plus. Pas vrai Lolo et Franck ?
Quel paysage !
Je crois que c'est le seul endroit ou personne n'a parlé, nous étions tous contemplatifs.
La descente sur Pralognan se fera par d'autres pistes encore.
Avant de terminer la journée autour d'un bon repas, il est temps de contrôler les véhicules.
Albert retrouve son cher chiffon et Hervé le comble de bonheur en lui branchant le jet d'eau.
Tout à sa joie, il va laver les trois Jeep. Sacré Bébert !
La dernière journée de ce super Week-end, sera planifié au cours du repas.
Nous décidons de rallier le col du Cormet de Roselend puis de descendre sur Albertville.
Après 90 km de pistes en altitude, le sommeil n'est pas long à venir...
Samedi 31 mai 2003,
Dernier petit-déjeuner du "Jeep in Pralo", il y a déjà une petite nostalgie qui s'installe, mais rapidement les plaisanteries fuses. Chacun y va de sa petite blague sur les hésitations de l'un ou le plantage de l'autre au cours de la journée précédente.
Laurence et Franck nous quittent plein de regrets...
Aujourd'hui pas de 4x4, uniquement du goudron mais par de jolies petites route secondaires.
Après les vérifications d'usage, tous le monde est prèt pour le départ.
Nous devons être au pied du Cormet de Roselend avant midi, puis se sera la descente sur Albertville en passant par le barrage de Roselend.
Soudain, Hervé freine !
Que se passe t'il ? Un problème moteur ? Une panne d'essence ?
Il descend de sa Jeep, la mine sombre, le regard troublé, au bord des larmes.
Nous le suivons dans le lit asséché d'un torrent de montagne et nous faisons silence.
Et oui, il s'agit bien d'un moteur de Jeep qui git, abandonné de tous, au pied du Cormet de Roselend.
Nous n'avons toujours pas compris comment Hervé a pu le voir en roulant, à 100 m du bord de la route.
Un sixième sens sans doute ?
Un lien paranormal qui le relie à la mécanique ?
Le mystère plane toujours, la vérité est ailleurs...
Dernier pic-nique, bientôt se sera le col.
Il était temps de laisser souffler un peu les moteurs car la sonde de température commençait à envoyer des messages alarmants
Est-ce la beauté du paysage qui lui a coupé le souffle ?
Ou peut-être tout simplement l'altitude.
En tous cas, ma JH a eu quelques problème de carburation dans la descente du col.
Un petit tour de tournevis et un retour à une altitude plus habituelle ont mis fin au problème.
Il fallait bien qu'elle se fasse remarquer un peu...
Vous l'aurez compris, Florence et Hervé nous ont offert un SUPER week-end !!!
Merci FLO, Merci Hervé